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de votre image… — Que c’est auprès de l’original que vous venez chercher à l’oublier ? — Le pourriez-vous penser ? non, mais un peu de consolation, un peu de pitié. — Ne m’avez-vous pas dit hier que la chose que vous craignez le plus désormais c’est de rencontrer une femme capable de vous attacher ? — Hé bien, n’êtes-vous pas trop jolie, trop aimée, trop volage pour me faire courir ce risque ? — Qui peut en répondre ? — Vous-même. Après m’avoir laissé croire que vous pourriez m’aimer une heure ou deux, vous m’assurerez tout franchement que vous ne m’aimez plus ; et tout sera dit. — Oui, mais si cet aveu vous mettait ensuite au désespoir, que pourrais-je faire pour vous consoler ? — M’aimer encore une fois une heure ou deux. — Et si vous