Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, V.djvu/310

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
298
LA PÉRICHOLE.

dussé-je, pour les rattraper, démolir la moitié de la ville ! En chasse ! en chasse !

PLUSIEURS VOIX.

Les voilà ! les voilà !

DON ANDRÈS, remontant.

Qui ça ?

DON PEDRO, remontant.

La Périchole ! Piquillo !

DON ANDRÈS.

Piquillo, la Périchole !… Ils se livrent ! à la bonne heure !

Entrent la Périchole et Piquillo, suivis du Vieux Prisonnier. — Entrée absolument pareille à celle du premier acte. Ils ont repris leurs costumes de chanteurs ambulants avec les guitares en sautoir.


Scène III

Les Mêmes, PIQUILLO, LA PÉRICHOLE, LE VIEUX PRISONNIER.
PIQUILLO, aux Trois Cousines.

Vous permettez, n’est-ce pas ?

LES TROIS COUSINES, effarées.

Mais, très volontiers, très volontiers !

PIQUILLO.

Merci, mes bonnes demoiselles… mes bonnes demoiselles, je vous remercie bien… (Tapis étendu, cahiers de chansons, soucoupe pour la quête.) En voilà un public, hein ? la Périchole !… il s’agit de nous distinguer.

LA PÉRICHOLE.

Et il faut espérer que les gens qui nous écoutent seront généreux, très généreux.

DON ANDRÈS.

Tu verras bien.