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ACTE DEUXIÈME.

BOULOTTE, jetant un cri.

Ah !…

POPOLANI, riant.

La fiole, ce n’était rien du tout.

BOULOTTE, jetant un second tri.

Ah !… (Elle laisse tomber le verre. — Avec anxiété.) Alors, ça y est ?

POPOLANI.

Sans doute… Est-ce que vous ne sentez pas ?…

BOULOTTE.

Si fait… ça commence…

(Elle passe à gauche.)

BOULOTTE.
Holà ! holà !
Ça me prend là !
Quel drôl’d’effet,
La mort me fait !

(Elle va tomber sur le lit de repos.)

POPOLANI.
Parfait ! parfait !
BOULOTTE.
Ça, la mort, ça n’est pas possible !…
On souffre quand on doit mourir !
POPOLANI.
Je suis un chimiste sensible,
Mes poisons ne font pas souffrir.
BOULOTTE, étendue sur le lit.
Holà ! holà !
Ça me prend là !
Quel drôl’d’effet
La mort me fait !

(Elle meurt.)

POPOLANI.
Allons… c’est fait !

(Entre Barbe-Bleue par le fond.)