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DON ANDRÈS, étonné de la voir rire.
Elle aussi !… eh bien ! Dites-moi… c’est vous qui tenez ce cabaret ?…
BERGINELLA, en riant.
Ce cabaret ?…
DON ANDRÈS.
Eh ! oui !…
BERGINELLA, en riant.
Oui, c’est moi qui le tiens… avec mes deux cousines…
DON ANDRÈS.
Ah ! c’est très-bien… et la consommation ?
BERGINELLA, en riant.
La consommation ?
DON ANDRÈS.
Oui, cela va-t-il un peu, la consommation ?
BERGINELLA, en riant.
Si cela va, monsieur le docteur ?…
DON ANDRÈS.
Ab çà ! mais…
Mastrilla sort du cabaret, elle apporte le chicha et pose le pot sur la première table à gauche, à laquelle est déjà installé le premier buveur.
[1]BERGINELLA, en riant et montrant Mastrilla.
Ah ! ma foi, demandez cela à ma cousine Mastrilla… Quant à moi, je ne peux plus…
Elle rentre dans le cabaret en riant toujours.
DON ANDRÈS, regardant Mastrilla.
Tiens, c’est la troisième cousine…
[2]MASTRILLA, en riant.
Oui, Guadalena n’a pas osé revenir… parce que…
Elle rit de plus belle.
DON ANDRÈS.
C’est de famille…
Il va s’asseoir à la table.