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Scène IV
MASSEPAIN, PITOU, venant du fond droite.
DUO.
PITOU.
- Vous m’ fait’s l’effet d’ souffrir… dit’s quelle est vot’ souffrance.
MASSEPAIN.
- De quoi souffrirait-on si ce n’était d’amour ?
PITOU.
- D’êtr’ soulagé bientôt avez-vous l’espérance ?
MASSEPAIN.
- Non, je veux en souffrir jusqu’à mon dernier jour.
PITOU.
- C’est bêt’ c’ que vous dit’s là, mais j’ vous comprends, notaire…
MASSEPAIN.
- Tu souffres donc aussi, que tu comprends mes pleurs.
PITOU.
- J’aime, et j’ suis en amour plus malheureux qu’un’ pierre.
MASSEPAIN.
- Blessés du même trait, parlons de nos douleurs.
ENSEMBLE.
- MASSEPAIN.
- Bien que dans la vie ordinaire
- Le Code prime le labour,
- Le paysan et le notaire
- Sont égaux pardevant l’amour.
PITOU.- Bien que dans la vie ordinaire
- Le notariat prim’ le labour,
- Le paysan et le notaire
- Sont égaux pardevant l’amour.
MASSEPAIN[1].
- Quel est l’objet cruel qui te tient sous sa chaîne ?
- ↑ Pitou, Massepain.