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Caftan, je glissai furtivement une main brûlante sur sa ***** touffue. Je vis alors ses beaux yeux se fermer à la lumière, et son gosier se sécher par une respiration précipitée.

Dans ce moment je sentis mon *** grossir, bander, se roidir et devenir semblable au bâton dont se servait le prophète, lorsqu’il montait la jument Borac ; à peine eut-elle apperçu mon ***, qu’elle ne put s’empêcher de témoigner sa surprise : elle trouvait que la peinture que lui en avait fait Zesbet était bien au-dessous de la vérité ; elle ne pouvait se lasser d’en examiner la grosseur et le contour. Je me jetai sur elle, je guidai mon *** avec ma main, et je tâchais, par des efforts réitérés, de me frayer le chemin des plaisirs. Zeni se récriait et paraissait souf-