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» donne au trouble où mes sens s’abandonnent : l’amour doit me servir d’excuse, lorsque c’est l’amour qui me fait tout oser ».

Je me tus, mes yeux étaient baissés, un feu dévorant circulait dans mes veines, la confusion était gravée sur mon visage, le front irrité du grand empereur de la terre m’aurait moins intimidé.

J’osai cependant lever la tête : qu’on peigne à l’imagination le plaisir que je ressentis dans ce moment, je vis Zeni, non point enflammée de colère, non point menaçante, mais tendre, mais émue et pleine d’un trouble qui ne présageait rien que d’heureux. Son sein agité repoussait sa veste, ses beaux yeux rougis par la bonté étaient baignés de larmes. J’allais me jeter dans ses bras, lorsqu’elle