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MOMENT DE VERTIGE
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frère pour moi, qui suis son aînée et la vôtre aussi, dit-elle avec un sourire.

Après le simple et bon souper pris en compagnie de Geneviève et sa mère, Marthe se sentit réconfortée.

Une grosse bûche flambait dans l’antique cheminée du salon où elles entrèrent après le repas. Les jeunes filles s’assirent devant le feu et causèrent avec plaisir mutuel.

Vers neuf heures et demie, elles retournèrent à l’hôtel pour attendre l’arrivée des voyageurs.

Tom vint leur dire que Jacques, réveillé depuis une demi-heure, semblait heureux de savoir sa sœur avec Miss Aumont.

— Dites que je l’amène chez nous tantôt pour la nuit, et qu’elle reviendra demain matin ! dit Geneviève.

— Oui, et que nos gens de Bellerive sont au moment d’arriver dit Marthe.

— Oui, miss Marthe, je vais lui dire tout ça ! L’infirmier remonta vers son malade.

— Quel original que cet Irlandais ! dit Geneviève ; il vient de Dublin, m’a-t-il dit, un jour que je le faisais causer. Je suis toujours étonnée de l’entendre parler si bien français.

— C’est vrai, dit Marthe, il s’exprime très bien, malgré son accent bizarre.

Quelques minutes se passèrent, puis le docteur Morel entra, suivi de l’abbé Sylvestre et de Noël…