Page:Maxine - Moment de vertige, 1931.djvu/242

Cette page a été validée par deux contributeurs.
240
MOMENT DE VERTIGE

— Tom, c’est ma petite sœur dont je t’ai parlé ! Tom me soigne comme un infirmier diplômé dit-il à sa sœur.

Marthe, gentille, tendit la main à l’Irlandais en disant :

— Je vous remercie d’être si attentif auprès de mon frère.

— Je ne pourrai jamais faire assez pour m’sieur Jack ! Je lui dois la vie !

Marthe le regarda étonnée et allait parler, mais le docteur entra à ce moment et désira qu’on ne restât pas plus longtemps dans la chambre de son malade.

Marthe s’approcha du lit et prit de nouveau la main de Jacques.

— Je reviendrai tantôt, dit-elle ; aussitôt que le docteur le permettra.

Dans le petit salon en bas, les St-Georges et Luigi causaient avec monsieur Rivard. Quand Marthe les rejoignit, elle leur dit combien Jacques paraissait faible et fiévreux et les larmes refoulées tombèrent de ses yeux… Claire l’embrassa, madame St-Georges fut bonne et maternelle et lui dit de ne pas se désoler, que le médecin ne semblait pas inquiet. À ce moment le docteur Morel entra et posa la question difficile :

— Qu’allons-nous faire ? Ce sera long ! Impossible de le garder ici à l’hôtel !

— Pourrait-on le transporter à Montréal ? demanda Marthe.