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XIII
LE RETOUR
RÂCE à sa robuste constitution, Daniel
se remit rapidement du fort accès de
fièvre causé par sa blessure. Cette
plaie profonde et douloureuse avait été
envenimée par les efforts de sa course à
la poursuite du Sioux, mais le pansement
de celui-ci, destiné à soulager le blessé
dans le but de le torturer plus tard avait
eu pour effet d’arrêter l’épanchement du
sang, rendant ainsi plus efficace le traitement
du chirurgien. La blessure commença
bientôt à se cicatriser.
Le sergent avait appris au jeune soldat les circonstances de son sauvetage et la belle conduite de son ami Chatakoin.