— Ce n’est pas tout, dit-il encore. T’iras trouver Sylvain. Et tu lui diras de remercier le grand Fernand pour ce qu’il a fait pour moi. T’as bien compris ?
— Oui.
— Ah, tu lui diras encore que je lui donne Tom. Pour ma femme, il sera trop cher à nourrir, maintenant. Et faut pas le tuer, c’est un bon chien.
— Tu sais pas pour combien t’en auras ?
— Non, mon vieux. Mais j’en ai trop fait, déjà, tu comprends. Ils ne me lâcheront pas de sitôt.
— Tu vois, si tu m’avais écouté…
— Oui, ça va, ça va…
Il tira encore son portefeuille, chercha dedans, hésita.
— Tiens, tant pis, tu lui donneras encore trente francs. Moi, là-bas, j’ai pas besoin de pèse. Je ferai des couronnes, pas vrai ?
Les deux gendarmes rirent.
— Allez, demanda l’un d’eux, t’as fini ?
— C’est tout.
— Au revoir, César, dit Jules.
— Au revoir, vieux.
Jules paya les consommations. César se leva, et, toujours entre ses deux gardiens, il s’en alla. Sur le seuil de la porte, Jules le