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ÉLOGE DE LA BOXE

arme choisir, le pied, la dent, la main, le coude ou les ongles ? Il ne sait plus ; il erre dans sa pauvre demeure qu’on va détériorer, et durant qu’il s’affole et les tire par la manche, le courage, l’orgueil, la vanité, la fierté, l’amour-propre, tous les grands seigneurs magnifiques, mais irresponsables, enveniment la querelle récalcitrante, qui aboutit enfin, après d’innombrables et grotesques détours, à l’inhabile échange de horions criards, aveugles, hybrides et pleurards, piteux et puérils et indéfiniment impuissants.

Au contraire, celui qui connaît la source de justice qu’il détient en ses deux mains fermées n’a rien à se persuader. Une fois pour toutes il sait. La longanimité, comme une fleur paisible, émane de sa victoire idéale mais certaine. La plus grossière insulte ne peut plus altérer son sourire indulgent. Il attend, pacifique, les premières violences, et peut dire avec calme à tout ce qui l’offense : « Vous irez jusque-là ». Un seul