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fils, à cause du colosse qui était certainement votre père. Mais vous devez avoir des choses intéressantes à vous dire, vous deux, par-dessus la tête des autres, bonsoir.

Et elle s’en alla vers l’orchestre, vivement, pour prier les musiciens de jouer un quadrille.

Mme  Obardi semblait distraite. Elle dit à Servigny d’une voix lente, pour parler :

— Vous la taquinez toujours, vous lui donnerez mauvais caractère, et un tas de vilains défauts.

Il répliqua :

— Vous n’avez donc pas terminé son éducation ?

Elle eut l’air de ne pas comprendre et elle continuait à sourire avec bienveillance.

Mais elle aperçut, venant vers elle, un monsieur solennel et constellé de croix, et elle courut à lui :

— Ah ! prince, prince, quel bonheur !

Servigny reprit le bras de Saval, et l’entraînant :

— Voilà le dernier prétendant sérieux, le prince Kravalow. N’est-ce pas qu’elle est superbe ?

Et Saval répondit :

— Moi je les trouve superbes toutes les deux. La mère me suffirait parfaitement.