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jour en jour. Quand tu l’as prise c’était un plat mangeable. Maintenant, ce ne sont plus que des restes… bons à jeter.

Tu n’auras désormais, je le crains, que la consolation de la voir vieillir. C’est au moins une vengeance, cela, et une bonne.

Car je ne découvre pas comment tu pourrais t’en débarrasser, à moins de dire la chose à ta mère, ce qui ne serait pas délicat. Elle dîne chez vous deux fois par semaine ; elle vient, le soir, à tout moment. Son mari t’adore et t’emmène au spectacle. C’est dans l’ordre. Quant à elle, elle te lapide d’attentions, de soins, de tendresses, de marques irrécusables d’amour.

Vois-tu, voici deux choses qu’on devrait enseigner aux enfants, avec l’alphabet : — Il ne faut jamais prendre une maîtresse qui ne peut plus vous être infidèle.

Il faut se garder autant que possible des liaisons qu’on ne peut pas dénouer avec de l’argent.

Quand une femme est encore désirable, en manœuvrant bien, on peut souvent s’en débarrasser au détriment d’un ami. Ce n’est point ton espoir. Cependant, tu veux rompre à tout prix. Rompre ! Quel problème !

Celui qui ferait un bon manuel de l’art de rompre rendrait plus de services à l’humanité, aux hommes surtout, que l’inventeur des chemins de fer. Cherchons