Mon Dieu ! vous ne pourrez jamais me pardonner.
Scène IV.
Les Mêmes, M. DESTOURNELLES.
Bravo ! bravo ! Très bien ! vous jouez à merveille !
Je ne vous croyais pas une chaleur pareille.
Mes compliments, monsieur, c’est très bien. Et j’avais
La sotte intention de vous trouver mauvais !
Oh ! mille fois pardon, vous êtes admirable ;
Et vous avez surtout cet art incomparable
D’être si naturel, si juste, si vivant,
Que ce morceau d’amour est vraiment émouvant.
Tout est parfait : la voix, l’expression, le geste !
Le difficile est fait maintenant, et le reste
Viendra tout seul. Pourtant, il faut savoir comment
Vous vous en tirerez juste au dernier moment ;
Car cela va toujours très bien quand on répète ;
Mais aux jours de Première on perd un peu la tête.
Mon ami, demeurez tranquille sur ce point,
Car si monsieur la perd… je ne la perdrai point.