Page:Maupassant - Théâtre, OC, Conard, 1910.djvu/192

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

le droit chemin ; mais, si on tombe, ce n’est pas une raison pour se vautrer dans la boue.

Jacques de Randol, lui prenant et lui baisant les mains.

Je vous adore.

Madame de Sallus, simplement.

Moi aussi, je vous aime beaucoup, Jacques, et voilà pourquoi j’ai peur.

Jacques de Randol.

Enfin !… merci… Voyons, dites-moi, depuis combien de temps est-il atteint de… cette rechute ?

Madame de Sallus.

Mais, depuis… quinze jours ou trois semaines.

Jacques de Randol.

Pas davantage ?

Madame de Sallus.

Pas davantage.

Jacques de Randol.

Eh bien ! votre mari est tout simplement… veuf.

Madame de Sallus.

Vous dites ?

Jacques de Randol.

Je dis que votre mari est en disponibilité et qu’il tâche d’occuper avec sa femme ses loisirs passagers.