MADAME DE RONCHARD.
Mais, cependant...
PETITPRÉ.
Tais-toi, Clarisse !... M. Martinel a raison.
MADAME DE RONCHARD.
Encore !
MARTINEL.
On n’a jamais à moitié raison, madame. (A Petitpré.) J’étais bien sûr que vous me comprendriez, monsieur. Vous êtes un homme de bon sens, vous !
MADAME DE RONCHARD.
Et moi, qu’est-ce que je suis donc, alors ?
MARTINEL.
Vous êtes une femme du monde, madame.
MADAME DE RONCHARD.
Et c’est justement comme femme du monde que je proteste, monsieur ! Vous aurez beau épiloguer, il n’y a pas moins là un fait : c’est que M. Jean Martinel apporte à son épouse, comme cadeau de noces, le jour de son mariage, un bâtard. Eh bien ! je vous le demande, femme du monde ou non, est-ce qu’on peut accepter ces choses-là ?
PETITPRÉ.
Ma sœur a raison, cette fois, monsieur Martinel.