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nos heures douces ou sombres. Mais je retrouve, dans ce fouillis, des bibelots usés, ces vieux petits objets insignifiants qui ont traîné pendant quarante ans à côté de nous, sans qu’on les ait jamais remarqués, et qui, revus ainsi, tout à coup, prennent une importance, une signification de témoins anciens, d’amis oubliés et retrouvés.

Ce sont des niaiseries peut-être ; mais de ces niaiseries-là est faite la vie des vieilles gens. À Paris, vous vivez si vite que vous n’avez pas le temps de vivre. Je ne sais si tu me comprends bien. Vous ne pensez qu’à vos affaires, à vos sorties. Il ne vous reste pas même le loisir d’être triste, de songer aux choses noires, de sentir s’écouler les heures et de regarder passer les événements, comme on regarde, d’une fenêtre, tomber les feuilles.

Vous avez à peine une pensée pour cha-