aujourd’hui de me dire lequel de nous est le père de ce jeune homme : lui ou moi ; votre mari ou votre amant. Allons, allons, dites !
Limousin se jeta sur lui. Parent le repoussa et, ricanant avec fureur :
— Ah ! tu es brave aujourd’hui ; tu es plus brave que le jour où tu te sauvais sur l’escalier parce que j’allais t’assommer. Eh bien ! si elle ne répond pas, réponds toi-même. Tu dois le savoir aussi bien qu’elle. Dis, es-tu le père de ce garçon ? Allons, allons, parle !
Il revint vers sa femme.
— Si vous ne voulez pas me le dire à moi, dites-le à votre fils au moins. C’est un homme, aujourd’hui. Il a bien le droit de savoir qui est son père. Moi, je ne sais pas, je n’ai jamais su, jamais, jamais ! Je ne peux pas te le dire, mon garçon.
Il s’affolait, sa voix prenait des tons aigus. Et il agitait ses bras comme un épileptique.
— Voilà… voilà… Répondez donc… Elle ne sait pas… Je parie qu’elle ne sait pas… Non… elle ne sait pas… parbleu !… elle couchait avec