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UNE RUSE.

l’encourageant pour tromper son cocher.

— « Allons, mon brave ami, ce ne sera rien ; vous vous sentez déjà mieux, n’est-ce pas ? Du courage, voyons, un peu de courage, faites un petit effort, et c’est fini. »

« Comme je sentais qu’il allait s’écrouler, qu’il me glissait entre les mains, je lui flanquai un grand coup d’épaule qui le jeta en avant et le fit basculer dans la voiture, puis je montai derrière lui.

« Le mari inquiet me demandait : « Croyez-vous que ce soit grave ? » Je répondis : « Non » en souriant, et je regardai la femme. Elle avait passé son bras sous celui de l’époux légitime et elle plongeait son œil fixe dans le fond obscur du coupé.

« Je serrai les mains, et je donnai l’ordre de partir. Tout le long de la route, le mort me retomba sur l’oreille droite.

« Quand nous fûmes arrivés chez lui, j’annonçai qu’il avait perdu connaissance