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lièvres, étant d’un naturel malin, se laissent très rarement pincer.

Donc, toute cette grande crise de passion dramatique, avec poignards et revolvers, ne me paraît guère autre chose que la conspiration du chantage, appuyée, du reste, par l’indulgence si complaisante des tribunaux.

Malgré le succès de ces moyens, il me semble cependant que quelque homme autorisé, comme M. Dumas fils, par exemple, qui a passé sa vie à étudier les mystères des cœurs à double fond, devrait adresser aux femmes galantes quelques conseils sages et philosophiques. « Mes enfants, leur dirait-il, votre arme doit être la séduction et non pas le couteau-poignard. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Faites comme la fourmi, croyez-moi, amassez, amassez sans cesse, amassez toujours ; c’est là le vrai, le seul moyen. Prenez garde de décourager les hommes. Vous les tenez, conservez-les, soyez prudentes, ne les éloignez point, ils pourraient retourner aux femmes du monde. Songez donc, mes petites chattes, combien