» Dieu ! qu’il était laid !
» Tout petit, noir, l’air vieux, la figure grimaçante, il s’avançait intimidé au milieu du cercle d’hommes, d’hommes connus, qui m’entouraient.
» Il dit à peine quelques paroles. Mais il revint le lendemain. Je n’étais pas seule encore. Oh ! pour rien au monde je n’aurais voulu maintenant me trouver seule avec lui. Il était trop laid, vraiment, trop laid. Il y a des limites à tout. Mais lui ne me trouvait point si mal qu’il avait craint, car, chaque jour, il sonnait à ma porte. Je ne le recevais jamais, à moins que je ne fusse entourée d’amis ; et je le voyais s’exaspérer et m’aimer chaque jour davantage, car il m’aimait éperdûment.
» J’essayais par mes lettres d’apaiser cette passion inutile. Non, je ne pouvais pas y répondre, c’était impossible, impossible !
» Lui me suppliait de lui accorder un rendez-vous : enfin je cédai, et je lui fixai une heure où nous pourrions… nous expliquer.