Page:Maupassant - Le Père Milon, 1899.djvu/303

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
299
ÉTRENNES

Radieuse, elle lui ferma la bouche avec ses lèvres, et lui dit tout bas :

— Ce n’était pas vrai, chéri, il n’y a rien, mon mari ne se doute de rien. Mais je voulais voir, je voulais savoir ce que tu ferais, je voulais des… des étrennes… celles de ton cœur… d’autres étrennes que le collier de tantôt. Tu me les as données. Merci…, merci… Dieu que je suis contente !