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CORRESPONDANCE

écuries. Le vent frais de la campagne nous caressait les joues, plein d’odeurs d’herbes et de moissons coupées.

Que c’est loin ! que c’est loin ! voilà trente ans de cela !

Je ne veux pas, ma chérie, que tu viennes pour l’ouverture de la chasse. Pourquoi gâter la joie de nos amis, en leur imposant des toilettes mondaines en ce jour de plaisir campagnard et violent ? C’est ainsi qu’on gâte les hommes, petite.

Je t’embrasse.

Ta vieille tante,
Geneviève de Z…