Page:Maupassant - La Politesse, paru dans Le Gaulois, 11 octobre 1881.djvu/13

Cette page a été validée par deux contributeurs.

polisson dont les antécédents nous sont inconnus et par conséquent suspects, mais que nous tenons, dans tous les cas, pour un misérable gredin, fils de banqueroutier sans doute et de drôlesse, etc. »

Le monsieur ainsi traité envoie ses témoins à son contradicteur. On se bat pour laver l’honneur. L’un d’eux est blessé. L’incident est clos.



Pendant les deux siècles derniers, la Société, plus restreinte, triée, était fort instruite, pédante même. Hommes et femmes savaient leur antiquité, et l’histoire universelle, et mille autres choses. On possédait le grec et le latin tout autant que le français ; on causait par citations, on folâtrait avec des réminiscences de poètes antiques.