Page:Maupassant - L’Inutile Beauté, OC, Conard, 1908.djvu/191

Cette page n’a pas encore été corrigée

qui sentent l’odeur et la pommade. Pauvre vieux chéri, va !

Elle regardait, émue, prête à pleurer, son vieux mari qui ronflait. Puis, s’approchant de lui à pas légers, elle mit un baiser dans ses cheveux.

Le médecin s’était levé, et se préparait à s’en aller, ne trouvant rien à dire devant ce couple bizarre.

Alors, comme il partait, elle demanda :

— Voulez-vous tout de même me donner votre adresse ? S’il était plus malade j’irais vous chercher.