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plage où des centaines de mouettes sont posées. Voici la roche aux Guillemots.

C’est tout simplement une petite bosse de la falaise ; et, sur les étroites corniches du roc, des têtes d’oiseaux se montrent, qui regardent les barques.

Ils sont là, immobiles, attendant, ne se risquant point à partir encore. Quelques-uns, piqués sur des rebords avancés, ont l’air assis sur leurs derrières, dressés en forme de bouteille, car ils ont des pattes si courtes qu’ils semblent, quand ils marchent, glisser comme des bêtes à roulettes ; et, pour s’envoler, ne pouvant prendre d’élan, il leur faut se laisser tomber comme des pierres, presque, jusqu’aux hommes qui les guettent.

Ils connaissent leur infirmité et le danger qu’elle leur crée, et ne se décident pas à vite s’enfuir.

Mais les matelots se mettent à crier, battent leurs bordages avec les tolets de bois, et les oiseaux, pris de peur, s’élancent un à un, dans le vide, précipités jusqu’au ras de la