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CE COCHON DE MORIN

ser ; et il aurait encore duré longtemps ; si je n’avais entendu « hum, hum » à quelques pas derrière moi.

Elle s’enfuit à travers un massif. Je me retournai et j’aperçus Rivet qui me rejoignait.

Il se campa au milieu du chemin ; et sans rire : « Eh bien ! c’est comme ça que tu arranges l’affaire de ce cochon de Morin. »

Je répondis avec fatuité : « On fait ce qu’on peut, mon cher. Et l’oncle ? Qu’en as-tu obtenu ? Moi, je réponds de la nièce. »

Rivet déclara : « J’ai été moins heureux avec l’oncle. »

Et je lui pris le bras pour rentrer.