Page:Maupassant - Clair de lune, 1905.djvu/284

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
276
nos lettres

J’avais levé les yeux sur le portrait de la tante Rose, et je regardais son visage sévère, ridé, un peu méchant, et je songeais à toutes ces âmes de femmes que nous ne connaissons point, que nous supposons si différentes de ce qu’elles sont, dont nous ne pénétrons jamais la ruse native et simple, la tranquille duplicité, et le vers de Vigny me revint à la mémoire :


Toujours ce compagnon dont le cœur n’est pas sûr.