teur à la Vie Française. Je suis venu l’autre jour avec M. Forestier, qui m’avait promis de demander mes entrées. Je ne sais s’il y a songé.
On consulta un registre. Son nom ne s’y trouvait pas inscrit. Cependant le contrôleur, homme très affable, lui dit :
— Entrez toujours, monsieur, et adressez vous-même votre demande à M. le directeur, qui y fera droit assurément.
Il entra, et presque aussitôt il rencontra Rachel, la femme emmenée le premier soir.
Elle vint à lui :
— Bonjour, mon chat. Tu vas bien ?
— Très bien, et toi ?
— Moi, pas mal. Tu ne sais pas, j’ai rêvé deux fois de toi depuis l’autre jour.
Duroy sourit, flatté :
— Ah ! ah ! et qu’est-ce que ça prouve ?
— Ça prouve que tu m’as plu, gros serin, et que nous recommencerons quand ça te dira.
— Aujourd’hui si tu veux.
— Oui, je veux bien.
— Bon, mais écoute…
Il hésitait, un peu confus de ce qu’il allait faire :
— C’est que, cette fois, je n’ai pas le sou : je viens du cercle, où j’ai tout claqué.
Elle le regardait au fond des yeux, flairant