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Donc, en résumé, les querelles littéraires se bornent à ceci : lutte de l’hypocrisie humaine contre la sincérité du miroir, ou exaspération du lecteur contre le tempérament particulier de l’écrivain.

En général, nos vices ou nos défauts préférés sont ceux dont l’image nous blesse le plus, vérité constatée par cet autre adage : « On ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu. »

Je pourrais citer beaucoup d’exemples. Je m’en abstiendrai. Je reviens au livre de M. Camille Lemonnier.