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parables à des mines riches, tant ils regorgent de menus renseignements pour quiconque y voudra puiser.

Occupant une position avantageuse, privilégiée, que bien des curieux lui envieraient, si elle n’était un Pactole qu’au figuré, M. Massicotte a dans les archives montréalaises, déterré des paillettes précieuses parmi le sable des paperasses, des minutes, des cahiers et des liasses et ces trouvailles, il les a livrées, en partie, les unes au Bulletin des Recherches historiques, les autres au Canadian Antiquarian, aux Mémoires de la Société royale du Canada et aux journaux quotidiens.

Mais ces publications ou sont inaccessibles au grand public, ou disparaissent au lendemain de leur naissance. Les premières ont une circulation restreinte ; les autres par leur nature sont éphémères et difficilement conservées. Plusieurs des travaux que M. Massicotte y a consignés méritaient d’être mis à la portée du peuple et vulgarisés par une édition populaire. C’est ce que la grande maison d’édition canadienne, la librairie Beauchemin, a compris, lorsqu’elle pria l’auteur de ce livre de réunir quelques-uns de ces écrits pour sa collection de livres de fonds. C’est heureux, car les découvertes de M. Massicotte et de ses collègues ont eu pour résultat de corriger sur certains points