Page:Massicotte - Faits curieux de l'histoire de Montréal, 1922.djvu/111

Cette page a été validée par deux contributeurs.

« Ce club… servit de refuge, pendant un mois, à l’un des jeunes gens qui, après avoir volé une banque à Saint-Albans, avaient franchi la frontière et avaient été arrêtés et emprisonnés à Montréal…

Ces jeunes gens n’eurent pas de peine à trouver des refuges au milieu d’une population qui était pleine de sympathie pour eux.

« Le club Saint-Jean-Baptiste ne fut donc pas, sur ce rapport, plus coupable que le reste de la population. Mais ses principaux membres voulurent pousser les choses plus loin, lorsqu’ils discutèrent le projet de délivrer les raiders avant leur acquittement.

« Le complot était pas mal avancé, lorsque l’un des conspirateurs reçut une lettre l’avertissant, ainsi que ses compagnons, qu’on les ferait arrêter si on les croyait sérieux… »

Ce fut peut-être cette conspiration qui permit aux autorités de s’ingérer dans la société et d’en provoquer le débandement.