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Le rapport existant entre ce parti et la majorité de la Ligue des communistes à laquelle appartenaient les accusés de Cologne vient d’être établi : Bürgers et Röser se sont étendus sur ce sujet avec force, d’une façon complète, dans les débats des assises.

Arrêtons-nous, avant de conclure, pour jeter un coup d’œil sur la conduite de la fraction Willich-Schapper pendant le procès de Cologne.

Comme nous l’avons déjà remarqué plus haut, les dates des documents enlevés à cette fraction par Stieber prouvent que ses documents, même après le vol commis par Reuter, savaient encore prendre le chemin de la police.

Jusqu’à cette heure cette fraction nous doit toujours l’explication de ce phénomène.

Schapper connaissait très bien le passé de Cherval ; il savait que ce dernier avait été reçu dans la Ligue par lui en 1846 et non par Marx, en 1848, etc.

Son silence vient à l’appui des mensonges de Stieber.

La fraction savait que Hake, qui en faisait partie, avait écrit une lettre de menaces au témoin Haupt. Elle laisse le soupçon planer sur le parti des accusés.

Moses Hess, membre de la fraction, auteur du Catéchisme rouge, de cette parodie malheureuse du manifeste du parti communiste, Moses Hess, qui ne se contente pas d’écrire lui-même ses livres, mais qui les débite également lui-même, savait