Bienheureux Machiavel ! tu mourus au moment même où Florence venait de reconquérir sa liberté, — qu’elle devait, hélas ! bientôt reperdre pour toujours.
Je vis peu de produits allemands, et rien que des jouets de Nurenberg. — Naïfs et délicats symboles de l’Allemagne, salut !
Comme pour lui faciliter bientôt la sereine ascension du ciel, le berceau de Raphaël avait été construit par delà les nues.
Haute rotonde, tu es un produit des temps de décadence ; mais à nous, barbares, tu sembles encore du pur antique.
Dante nous montre la vieille Italie dans sa force et dans sa grandeur ; Arioste nous montre l’Italie de l’époque intermédiaire dans son élégance et dans sa grâce ; mais ton pinceau, Parini, nous a dépeint l’Italie moderne : ta raillerie enjouée, fine et mordante, fait voir combien elle était déchue. Faut-il te blâmer de ce que ton siècle fut si petit ? — Il faut t’en louer plutôt : tu fus le poète réel de ton époque.
Lorsque je visitai ton église, on y procédait par l’élection, selon la coutume, au renouvellement des consuls annuels. —