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en mon repos ! quoique ses ouvrages fussent déjà achevés dès la fondation du monde.

4 Car il a été dit ainsi en quelque lieu touchant le septième jour : Et Dieu se reposa de tous ses ouvrages au septième jour.

5 Et encore en ce passage : Si jamais ils entrent en mon repos !

6 Puis donc qu’il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux à qui premièrement il a été évangélisé n’y sont point entrés, à cause de leur incrédulité ;

7 Dieu détermine encore un certain jour, qu’il appelle aujourd’hui, en disant par David, si long-temps après, selon ce qui a été dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs.

8 Car si Josué les eût introduits dans le repos, jamais après cela il n’eût parlé d’un autre jour.

9 Il reste donc un repos pour le peuple de Dieu.

10 Car celui qui est entré en son repos, s’est reposé aussi de ses œuvres, comme Dieu s’était reposé des siennes.

11 Etudions-nous donc d’entrer dans ce repos-là, de peur que quelqu’un ne tombe en imitant une semblable incrédulité.

12 Car la parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchans ; et elle atteint jusqu’à la division de l’âme, de l’esprit, des jointures et des moëlles, et elle est juge des pensées et des intentions du cœur.

13 Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui ; mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui devant lequel nous avons affaire.

14 Puis donc que nous avons un souverain et grand-sacrificateur, Jésus, Fils de Dieu, qui est entré dans les cieux, tenons ferme notre profession ;

15 car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse avoir compassion de nos infirmités ; mais nous avons celui qui a été tenté comme nous en toutes choses, excepté le péché.

16 Allons donc avec assurance au trône de la grâce, afin que nous obtenions miséricorde, et que nous trouvions grâce, pour être aidés dans le besoin.

CHAP. V.

Jésus-Christ établi de Dieu dans la dignité de souverain sacrificateur.


OR, tout souverain sacrificateur se prenant d’entre les hommes, est établi pour les hommes dans les choses qui concernent le service de Dieu, afin qu’il offre des dons et des sacrifices pour les péchés ;

2 étant propre à avoir suffisamment pitié des ignorans et des errans, parce qu’il est aussi lui-même environné d’infirmité.

3 Tellement qu’à cause de cette infirmité il doit offrir pour les péchés, non seule-