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foi, dans toute notre affliction et dans notre nécessité.

8 Car maintenant nous vivons, si vous vous tenez fermes au Seigneur.

9 Et quelles actions de grâces n’avons-nous point à rendre à Dieu à cause de vous, pour toute la joie que nous recevons de vous, devant notre Dieu,

10 le priant jour et nuit, de plus en plus, que nous puissions vous revoir, afin de suppléer à ce qui manque à votre foi ?

11 Or, notre Dieu et Père, et notre Seigneur Jésus-Christ, veuillent nous ouvrir le chemin pour nous rendre auprès de vous.

12 Et le Seigneur vous fasse croître et abonder de plus en plus en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme nous abondons aussi en charité envers vous ;

13 pour affermir vos cœurs sans reproche en sainteté devant Dieu qui est notre Père, à la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, accompagné de tous ses saints.

CHAP. IV.

Exhortation à la sainteté, et consolation en la résurrection des morts.


AU reste, mes frères, nous vous prions donc et nous vous conjurons, par le Seigneur Jésus, que comme vous avez appris de nous de quelle manière on doit se conduire et plaire à Dieu, vous y fassiez tous les jours de nouveaux progrès.

2 Car vous savez quels préceptes nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus ;

3 parce que c’est ici la volonté de Dieu, savoir votre sanctification, et que vous vous absteniez de la fornication ;

4 afin que chacun de vous sache posséder son vaisseau en sanctification et en honneur,

5 et sans se laisser aller aux désirs de la convoitise, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu.

6 Que personne ne foule son frère, ou ne fasse son profit au dommage de son frère en aucune affaire ; parce que le Seigneur est le vengeur de toutes ces choses, comme nous vous l’avons dit auparavant, et comme nous vous l’avons assuré.

7 Car Dieu ne vous a point appelés à la souillure, mais à la sanctification.

8 C’est pourquoi celui qui rejette ceci, ne rejette point un homme, mais Dieu, qui a aussi mis son Saint-Esprit en nous.

9 Quant à la charité fraternelle, vous n’avez pas besoin que je vous en écrive, parce que vous-mêmes vous êtes enseignés de Dieu à vous aimer l’un l’autre.

10 Et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont par toute la Macédoine ; mais, mes frères, nous vous prions de vous perfectionner tous les jours davantage ;

11 et de tâcher de vivre paisiblement, de faire vos propres