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vient vers le château. Et alors, vous les pourrez cerner et vous en emparer tout à votre aise.

Tout hardi qu’il pût être, ce plan fut adopté et réussit à merveille. Mais le gros des Iroquois qui étaient campés de l’autre côté du fleuve goûtèrent peu ce procédé, et après les plus violentes menaces, se décidèrent enfin le lendemain à venir attaquer la place. Mais M. de Maisonneuve, secondé par le major Closse et M. LeMoyne, ne donna pas le temps à ces sauvages de prendre pied à terre. À peine furent-ils en vue qu’on les chargea avec une telle impétuosité, qu’ils s’enfuirent comme une volée de corbeaux. Alors, pour avoir la liberté de leurs compagnons que l’on retenait prisonniers, dans le fort, les Iroquois demandèrent la paix.