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Lochetière et la « grande blessure du pauvre Laviolette. » Le cadre relativement restreint de ce récit ne nous permettant pas d’y insérer les autres exploits de Lambert Closse, nous dirons de suite que, après maint autre fait d’armes non moins glorieux, il fut tué dix ans plus tard par un parti d’Iroquois qui rôdait aux environs de Montréal. Peu de temps avant sa mort, comme quelqu’un lui représentait qu’en s’exposant continuellement, comme ce n’était que trop son habitude, il finirait par perdre la vie dans quelque rencontre, il fit cette belle réponse que l’histoire nous a transmise : « Je ne suis venu ici qu’afin d’y mourir pour Dieu, en le servant dans la profession des armes ; si je n’y croyais pas mourir, je quitterais le pays pour aller servir contre le Turc et n’être pas privé de cette gloire. »