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quelles il apprit à fond la langue huronne, dont la connaissance lui devait être si utile par la suite et allait lui permettre de rendre les plus grands services à la colonie, Charles LeMoyne était depuis quelque temps de retour à Québec, lorsque M. de Montmagny l’envoya à Ville-Marie, où le jeune homme ne devait pas tarder à se distinguer.

Dans le printemps de 1648 les Iroquois, qui rôdaient sans cesse autour de Montréal, dont l’établissement leur inspirait à bon droit les plus grandes craintes pour l’avenir, lancèrent un nouveau parti de guerre contre la ville naissante. Mais les chaudes réceptions qu’on leur avait déjà faites les ayant détournés d’employer la force, ils étaient résolus cette fois de recourir à la ruse pour mener à bonne fin leurs projets.