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temps, le Derring s’échappe à la faveur de la nuit.

En retournant vers le Hudson-Bay, d’Iberville mouille près de l’endroit où le Hampshire a coulé bas, pour tâcher de sauver ceux de l’équipage qui ont pu échapper au désastre ; mais il ne reste plus rien du fier vaisseau qui repose à jamais sous les eaux sombres avec tout son peuple de matelots.

Dans la nuit du six au sept septembre, le vent s’étant mis à souffler avec une violence extrême, d’Iberville s’éloigna de la rade avec le Pélican et sa prise, le Hudson Bay, pour aller ancrer un peu plus loin de terre. Mais les cables se rompirent sous l’effort de la tempête, et quoiqu’il n’y eût pas en France, au dire de Charlevoix, de meilleur manœuvrier que d’Iber-