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MM. Lassalle, enseigne de vaisseau, et Grandville, garde-marine.

Se penchant sous la brise, le Pélican, toutes voiles dehors s’avance fièrement à la rencontre des trois vaisseaux ennemis. Les Anglais se félicitent de la bonne fortune qui leur livre ainsi seul cet audacieux adversaire. Trois contre un, la partie est facile à gagner ! Le Hampshire, qui vient en tête, porte cinquante-six canons, le Derring trente-six, et le Hudson-Bay trente-deux.

Le Pélican va droit sur le Hampshire qui, laissant tomber sa grande voile et orientant son petit hunier, évite l’abordage et s’éloigne. D’Iberville fait courir sur le Derring, désempare sa grande voile, et lâche en passant le reste de sa volée à l’Hudson-Bay qui vient après. Mais le Hampshire a viré de bord et revient sur le Pélican au-