Page:Marmette - Les Machabées de la Nouvelle-France, 1878.djvu/134

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 134 —

matin, d’Iberville aperçoit, à quelques lieues sous le vent, trois vaisseaux qui manœuvrent pour entrer dans la rivière. On leur fait des signaux auxquels ils ne répondent pas. D’Iberville reconnaît l’ennemi. Il est seul contre trois, et n’a que cent cinquante hommes valides sur le Pélican ; mais ce sont des braves éprouvés. Les quatre-vingt-dix autres sont malades du scorbut. Le branle-bas de combat est donné. L’équipage répond par un bravo formidable.

— Chacun à son poste, tonne le portevoix du commandement, les canonniers aux pièces, les gabiers aux hunes et le reste sur le pont !

MM. de Villeneuve, enseigne de vaisseau, Bienville, frère du commandant, et le chevalier de Ligoudez commandent la batterie d’en haut. Celle d’en bas est sous les ordres de