pas plus de difficulté que le reste, entendez-vous ? et que cela soit dit pour toujours.
Vous me ravissez d’espérance.
Allons par ordre. Si Hortense allait vous prendre au mot ?
J’espère que non. En tout cas, je lui payerais sa somme, pourvu qu’auparavant la personne qui a pris mon cœur eût la bonté de me dire qu’elle veut bien de moi.
Hélas ! elle serait donc bien difficile ? Mais, marquis, est-ce qu’elle ne sait pas que vous l’aimez ?
Non vraiment ; je n’ai pas osé le lui dire.
Et le tout par timidité. Oh ! en vérité, c’est la pousser trop loin, et, toute amie des bienséances que je suis, je ne vous approuve pas ; ce n’est pas se rendre justice.
Elle est si sensée, que j’ai peur d’elle. Vous me conseillez donc de lui en parler ?
Eh ! cela devrait être fait. Peut-être vous attend-elle. Vous dites qu’elle est sensée ; que craignez-vous ? Il est louable de penser modeste-