Allez, malheureux ! il fallait m’obéir. Je vous avais dit de ne plus vous en mêler ; vous m’avez jetée dans tous les désagréments que je voulais éviter. C’est vous qui avez répandu tous les soupçons qu’on a eus sur son compte ; et ce n’est pas par attachement pour moi que vous m’avez appris qu’il m’aimait, ce n’est que par le plaisir de faire du mal. Il m’importait peu d’en être instruite ; c’est un amour que je n’aurais jamais su, et je le trouve bien malheureux d’avoir eu affaire à vous, lui qui a été votre maître, qui vous affectionnait, qui vous a bien traité, qui vient, tout récemment encore, de vous prier à genoux de lui garder le secret. Vous l’assassinez, vous me trahissez moi-même. Il faut que vous soyez capable de tout. Que je ne vous voie jamais, et point de réplique.
Allons, voilà qui est parfait. (Il sort en riant.)
Scène X
La manière dont vous m’avez renvoyée, il n’y a qu’un moment, me montre que je vous suis désagréable, madame, et je crois vous faire plaisir en vous demandant mon congé.
Je vous le donne.