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Scène XIII
FRONTIN, ROSIMOND
ROSIMOND
regarde Frontin, puis rit.
Ah ! ah ! ah !
FRONTIN
J’ai vu qu’on pleurait de ses pertes, mais je n’en ai jamais vu rire ; il n’y a pourtant plus d’Hortense.
ROSIMOND
Je la regrette, dans le fond.
FRONTIN
Elle ne vous regrette guère, elle.
ROSIMOND
Plus que tu ne crois, peut-être.
FRONTIN
Elle en donne de belles marques !
ROSIMOND
Ce qui m’en fâche, c’est que me voilà pourtant obligé d’épouser cette folle de comtesse ; il n’y a point d’autre parti à prendre ; car, à propos de quoi Hortense me refuserait-elle, si ce n’est à cause de Dorimène ? Il faut qu’on le sache, et qu’on n’en doute pas : je suis outré ; allons, tout n’est pas désespéré, je parlerai à Hortense, et je la ramènerai. Qu’en dis-tu ?
FRONTIN
Rien. Quand je suis affligé ; je ne pense plus.