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V

MON CŒUR CHANTA…

« À quoi bon s’acharner sur la mer turbulente,
virant vers la promesse illusoire des caps ?
C’est ici ! c’est ici l’ivresse des ivresses !
C’est bien toi que je veux absorber d’un seul trait,
Vulve rose embaumée par l’haleine des Astres !

Vous pouvez haleter de rage et de dépit,
je fais fi de vos longs hurlements de colère,
ô galopants Simouns de mon ambition,
oui piaffez lourdement sur le seuil de la ville !