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DE MARIE DE FRANCE.
Que il ne facent à iaus le piz.
Doi Humes sunt au bois alé.[1],
Mès il esteient lors égaré,
Cuntre leur volenté alèrent
Là ù li Singes cunversèrent,
Et ù il furent assemblé ;
Nel’ firent mie de lur gré.
Li uns esteit forment loyauz,
E l’autre trichieire et fauz ;
Qant en lur Cort furent entré,
Des Singes sunt bien apelé[2].
Li leiauz Hum les esgarda,
L’Emperières li demanda
Ke li sanleit de sa magnée[3],
Sel’ esteit bele et enssengniée.
- ↑
Hors de lor chemin s’en alèrent
Là où li Singe conversoient,
Outre lor volenté erroient.
- ↑ C’est ici que commence la seconde fable. Cette faute, qui appartient aux copistes, a fait porter les fables de Marie au nombre de 204 au lieu de 203 qui lui appartiennent.
- ↑ Ils furent appelés par les Singes.
- ↑ Toute la famille, la maison d’un grand seigneur ou d’un souverain. La magnée privée, comprenoit les officiers, les domestiques, les valets et même les soldats de sa garde. V. Glossaire de la langue Romane au mot Magnie.
