Ou sel’ castiez si faitement
K’essanple i prengnent si parent.
Li Golpiz ot qu’il est jugiez
Moult durement s’est esmaiez,
Pas pur pas[1] est avant venuz,
Si que des Bestes bien fu weuz.
Que quiers tu ci, fait li Liuns[2] ;
E cil li dist en sun respuns[3],
Si m’aïst Dix, beax Sire Rois,
Ne sai que gi féisse anchois
- ↑
Ge ne sai qui querisse ainçois
Que médicine usse trovée ;
Puis ai cherkié mainte contrée,
Loins j’oï vo comandement,
En Salerne fui-ge noient ;
Si vos ont halt home mandé
Que oïrent de vostre enferté.
- ↑ Doucement, gravement, à pas comptés.
- ↑ Que viens-tu chercher ici, dit le lion.
- ↑ Le renard répondit.
le bûcher et la potence. Le châtiment monastique étoit la flagellation soit avec des verges, soit avec des cordes nouées. Ne voit-on pas le foible Louis-le-Débonnaire, Raimond-le-vieux, comte de Toulouse, Henri II, roi d’Angleterre être fustigés par le clergé. Le pénitent étoit nud jusqu’à la ceinture, avec une corde au cou et des verges à la main, qui servoient à son supplice. Les amendes dites honorables tirent, leur origine de cette punition.