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DE MARIE DE FRANCE.

[a]K’il puissent estre sanz poour,
Ou sanz traveil, u sanz dolour[1].40


  1. Me permettra-t-on de dire que la morale qui résulte de la fable de notre femme-poëte, est bien autrement intéressante que celle d’Esope. « Rappelez-vous, dit Le Grand d’Aussy, tom. IV, p. 197, Que Marie vivoit sous un gouvernement féodal, c’est-à-dire dans un état partagé entre un million de petits tyrans ; songez que chaque jour elle devoit voir une infinité de personnes, molestées par l’abus du pouvoir, chercher dans d’autres cantons une situation plus douce ; relisez après cela sa fable, e vous sentirez combien son allégorie est juste, et la morale qu’elle en tire, ingénieuse. »
  1. Que tuit i soient sans poor,
    Autre version.
    Que il i maignent sans paour.